La COVID longue, un mal invisible (mais bien présent)

Le virus n’est jamais complètement évacué du corps et ces particules virales provoquent de l’inflammation dans les organes où il se cache. Photo: Pexels

(Melanie Meloche- Holubowski/ Radio-Canada) — Après trois ans de pandémie, le voile commence à se lever sur le « mystère » de la COVID longue, un syndrome causant des symptômes chroniques et parfois invalidants après une infection au SRAS-CoV-2. Explications et témoignages.

Selon le Dr David Putrino, la COVID longue n’est plus juste une théorie. « Il y a tellement de bonnes études publiées dans diverses revues scientifiques qui montrent clairement les différences physiologiques entre les personnes atteintes et celles qui ne le sont pas. Nous savons qu’il s’agit d’une maladie physiologique », affirme ce ​​neuroscientifique et physiothérapeute du Mount Sinai Hospital, à New York.

Le SRAS-CoV-2 est un virus « insidieux », ajoute cet expert qui traite la COVID longue depuis trois ans. « Une pandémie dans l’ombre. »

À l’échelle mondiale, on estime que de 10 % à 20 % des personnes infectées par le SRAS-CoV-2 ont des symptômes persistants. Ainsi, au moins 65 millions de personnes dans le monde seraient aux prises avec ce syndrome caractérisé par la présence de symptômes au-delà de 12 semaines après une infection à la COVID-19. (…)