Démences et troubles du sommeil: une corrélation se dessine

Un sommeil non réparateur ou l’AOS ne mènent pas directement à la maladie d’Alzheimer. Il s’agit plutôt d’un facteur de risque.

(Beatrice St-Cyr-Leroux/ Udem Nouvelles) –– Près de 50 % de la population âgée de plus de 55 ans présente une apnée obstructive du sommeil (AOS) légère ou modérée. Caractérisée par des arrêts momentanés de la respiration nocturne, elle résulte d’une obstruction – partielle ou complète – des voies respiratoires.

Ces épisodes peuvent arriver des centaines de fois par nuit et durer de 10 à 30 secondes, parfois une minute. Conséquences: ronflements, fragmentation du sommeil, somnolence et diminution de la vigilance diurne, mais également perte d’oxygénation du sang, inflammation du cerveau, voire destruction de neurones.

En constatant la prévalence de l’AOS dans la population adulte et ses répercussions sur le cerveau, pourrait-on croire qu’il existe des liens entre les troubles du sommeil et une dégradation des fonctions cognitives? (…)