Démence: de saines habitudes de vie pour réduire le risque

Si la génétique fait partie des risques —comme l’âge, qu’on ne peut pas modifier, d’autres facteurs de risque comme l’alimentation, la sédentarité peuvent en revanche eux être modifiés. Photo: Pexels

(Jean-Benoit Legault/ Le Soleil) — Même les individus dont le risque génétique de démence est le plus élevé peuvent réduire leur risque d’en souffrir en adoptant de saines habitudes de vie, suggère une nouvelle étude américaine.

«C’est une question qu’on me pose souvent quand je fais des conférences auprès du grand public: “si j’ai un risque génétique, est-ce que ça sert à quelque chose de changer mon style de vie?”, a commenté la professeure Sylvie Belleville, qui occupe la Chaire de recherche du Canada en neuroscience cognitive du vieillissement et plasticité cérébrale de l’Université de Montréal.

«C’est vraiment une bonne question, et là nous avons des indications très encourageantes que oui, c’est tout à fait utile.»

Les sept habitudes de vie suggérées par l’American Heart Association pour protéger la santé du cœur et du cerveau sont l’activité physique, l’absence de tabagisme, une alimentation de qualité, la perte de poids, le maintien d’une pression artérielle saine, le contrôle du cholestérol et la réduction de la glycémie. (…)