Une faible masse musculaire est associée à un déclin cognitif chez les aînés

On sait que l’exercice physique et le développement de la masse musculaire, en apportant un flux sanguin accru au cerveau, peuvent favoriser les fonctions exécutives.

(Jean-Benoit Legault/ La Presse) –– Une faible masse musculaire est associée à un déclin cognitif plus rapide chez les aînés, ont constaté des chercheurs montréalais.

Cette association est indépendante de facteurs comme la force musculaire et le niveau d’activité physique. Il semblerait donc que ce soit la masse musculaire elle-même qui est en jeu, et qu’elle ne soit pas un marqueur d’aînés plus actifs ou ayant de meilleures habitudes de vie.

« Avec une mesure au début et une mesure trois ans plus tard, on constate un déclin cognitif global (chez les sujets), a résumé la directrice de l’étude, la chercheuse Stéphanie Chevalier du Programme de recherche en désordres métaboliques et leurs complications à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill. (…)