La pandémie n’a eu qu’un effet limité sur la santé mentale, selon une étude

Les auteurs concluent qu’il n’y a pas eu de « tsunami » de problèmes de santé mentale dans la population. Photo: Pexels

(Dominique Leliévre/ Le Journal de Québec) — Contrairement à une croyance populaire, la pandémie de COVID-19 n’a eu qu’un effet limité sur la santé mentale de la population, selon une étude qui serait «la plus complète au monde», dévoilée mercredi par l’Université McGill.

L’équipe, montréalaise et ontarienne, a examiné les résultats de 137 études différentes conduites sur 134 cohortes de personnes dans de nombreuses régions du monde.

L’objectif était de comparer la présence de symptômes de santé mentale avant et après l’arrivée de la COVID-19, principalement durant les premiers mois de la crise sanitaire. Pour la plupart des indicateurs étudiés, le changement estimé s’avère « près de zéro » et « non statistiquement significatif ». Même les changements qui sont significatifs ne le sont qu’à un faible degré.

Dans la population générale, aucun impact négatif n’a été remarqué concernant la santé mentale générale ou l’anxiété. Cependant, les symptômes de dépression se sont légèrement aggravés, indique l’article publié dans la revue médicale britannique BMJ. (…)