Endométriose et travail : comment les concilier pour une carrière épanouie?

Les 18-34 ans serait plus enclines à faire connaître leur condition si elles étaient atteintes d’endométriose (45%) que leurs ainées de 35 à 54 ans (33%) et de 55 à 75% (23%). Photo: Pexels

(Alexandra Bresson/ Version Femina) –– De nombreuses femmes atteintes d’endométriose souffrent de troubles chroniques qui affectent leur vie professionnelle. Mais des solutions et aménagements existent pour faire accepter cette maladie gynécologique encore taboue. Le débat est relancé alors que la mairie de Saint-Ouen va mettre en place un congé menstruel, une première en France.

C’est une grande première en France, portée par la ville de Saint-Ouen. Le 09 mars dernier le maire de la commune de Seine-Saint-Denis, Karim Bouamrane (PS) adressait publiquement un courrier à Emmanuel Macron pour lui annoncer l’instauration d’un congé menstruel et d’aménagement du temps de travail pour les employées municipales souffrant de règles douloureuses ou d’endométriose.

Dans le document en question, l’édile précise vouloir engager en partenariat avec la médecin du travail « un dispositif expérimental portant sur quatre mesures cumulables et qui pourront se mettre en place progressivement. » La première n’est autre que l’aménagement des postes de travail afin de favoriser l’alternance des stations assise/debout et de réduire les efforts physiques, avec également un aménagement du temps de travail par la mise en place de facilités horaires. (…)