Anévrisme cérébral : quels signes doivent alerter?

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(Aurélie Franc/ Le Figaro) — Un peu plus de 5000 personnes sont victimes, chaque année, d’une rupture d’anévrisme. Et certains signes d’alerte doivent être pris en compte pour prendre en charge le plus rapidement possible cette urgence vitale.

Qu’est-ce qu’un anévrisme cérébral?
Un anévrisme cérébral est une dilatation anormale de la paroi d’une artère – ou plus rarement d’une veine – au niveau du cerveau. Cette distension entraîne la création d’une poche de sang, appelée «sac anévrismal». Or lorsque les artères se dilatent, elles s’amincissent et se fragilisent. Et plus la paroi est fragile, plus l’artère se dilate. C’est un cercle vicieux. Avec le temps, le mécanisme peut faire craindre une fuite ou, plus grave, une rupture, parfois fatale.

Cette dilatation peut être d’origine héréditaire (environ 10% des anévrismes) ou être lié à une malformation congénitale non héréditaire. Ces anévrismes se créent souvent à des endroits où la pression artérielle est la plus forte, notamment au niveau de bifurcation des vaisseaux. Il existe également des anévrismes abdominaux ou thoraciques.

Quels sont les risques?
La «rupture d’anévrisme», c’est-à-dire l’éclatement de la poche de sang, entraîne une hémorragie plus ou moins grave et puissante. Il s’agit d’une urgence vitale «puisqu’on estime que seuls 50 % des patients qui rompent un anévrisme arrivent vivants dans un hôpital», selon la Société française de neurologie. «Et parmi eux, un tiers environ arrive dans un état gravissime, ou va présenter des complications graves de cet accident hémorragique ou de son traitement.» (…)

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