Une étude lie les symptômes sévères de la ménopause à la démence

Lorsque ceux-ci apparaissent et persistent au milieu de la vie et plus tard, ils constituent des facteurs de risque de démence. Photo: Pexels

(Bill Graveland/ Noovo Info) — Une étude de l’Université de Calgary suggère que les symptômes graves de la ménopause peuvent constituer des signes avant-coureurs de démence.

Le Dr Zahinoor Ismail, professeur en psychiatrie, neurologie, épidémiologie et pathologie au Hotchkiss Brain Institute, a déclaré que le résultat provient d’une étude transversale en cours sur le cerveau et le vieillissement chez des Canadiens dans le cadre de CAN-PROTECT.

Le Dr Ismail a relaté que son intérêt initial pour les effets de la ménopause avait été suscité il y a plusieurs années dans sa pratique médicale.

«Je me souviens d’un cas survenu début 2001 avec une femme qui s’est présentée aux urgences avec toute une série de symptômes cérébraux, à la fois cognitifs et psychiatriques. Et il s’est avéré qu’elle était juste au début de la ménopause», a-t-il expliqué à La Presse Canadienne.

«Ainsi, au lieu de la traiter pour ces problèmes neurologiques et psychiatriques, nous avons normalisé ses œstrogènes et ses symptômes ont disparu. C’est la genèse de cette étude», a évoqué le Dr Ismail. (…)

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