Un nouveau sous-type de dépression avec troubles cognitifs

« La dépression se présente de différentes manières chez différentes personnes » Photo: Pexels

(Alexndra Bresson/ Version Femina) — Des scientifiques de l’Université de Stanford ont identifié un nouveau sous-type de dépression qui pourrait affecter jusqu’à un quart de tous les patients atteints de trouble dépressif majeur (TDM). Cette découverte pourrait expliquer pourquoi les traitements médicamenteux les plus populaires contre la dépression ne sont pas toujours efficaces chez les patients.

Nous pouvons tous vivre des émotions comme la colère, la tristesse ou la joie. Habituellement, nous sentons que nous contrôlons nos émotions et nous sommes capables de les gérer au quotidien. Mais une personne atteinte de dépression ressent les émotions négatives plus intensément et durant plus longtemps que la plupart des gens. La dépression est en effet considérée comme un trouble de l’humeur qui se traduit par une perte de motivation, un manque d’estime et de confiance en soi et qui engendre une souffrance psychique quasi permanente et durable, pendant plus de deux semaines, et un retentissement sur la vie quotidienne.

Humeur triste, perte de la capacité à ressentir du plaisir, fatigue généralisée… Un épisode dépressif majeur chez l’adulte est défini par des symptômes primaires auxquels peuvent d’autres troubles secondaires à l’instar de troubles du sommeil, troubles de l’appétit, ralentissement psychomoteur, culpabilité, dévalorisation de soi, trouble de la concentration, pensée de mort récurrente. La dépression est à distinguer de la « déprime » ou de la « mélancolie », phénomènes plus passagers. (…)