Un bon sommeil permet de réduire les risques de maladies cardiovasculaires

La Ligue Cardiologique Belge met en avant un facteur de risque méconnu du grand public : les troubles du sommeil. Photo: Pexels

(Anthony Roberfroid/ RTBF) — Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès en Belgique. Outre une mauvaise alimentation, le manque de sport ou encore le tabagisme, le sommeil est aujourd’hui dans le top 10 des facteurs modifiables du risque cardiovasculaire.

On le sait peu mais se coucher entre 22h00 et 23h00, et faire des nuits entre 7 et 9 heures, favorise une bonne santé : “Un mauvais sommeil va avoir des conséquences sur différentes hormones“, détaille Sandrine Daoud, la directrice générale de la Ligue Cardiologique Belge. “Par exemple, on dit aux enfants qu’il faut bien dormir pour grandir, donc l’hormone de croissance est directement impliquée. Mais il y a aussi des hormones qui vont par exemple nous donner plus faim. Si on dort moins bien, on mange plus“.

Les conséquences d’un mauvais sommeil ne sont donc pas seulement une fatigue le lendemain matin ou une légère irritation du caractère : “Sur le long terme, un mauvais sommeil récurrent est un facteur de risque cardiovasculaire. Ça vous fatigue, ça fatigue votre cœur.” (…)