Questions fréquemment posées sur l’endométriose

Femme allongée sur un canapé à cause de douleurs d'endométriose
Femme vivant avec l’endométriose

(Tina Dawn/ VM Med) — L’une des conditions les plus difficiles à diagnostiquer est l’endométriose. Même si cette condition affecte des millions de femmes autour du monde, plusieurs peuvent souffrir durant des années de symptômes ignorés et de mauvais diagnostics avant d’enfin recevoir une confirmation médicale que ça ne se passait pas dans leur tête. 

Simplement dit, l’endométriose est une maladie qui se caractérise par un tissu normalement à l’intérieur de votre utérus qui se développe à l’extérieur de votre utérus. Selon l’Organisation mondiale de la santé, «on ne sait pas ce qui provoque l’endométriose, ni comment la prévenir. Il n’y a pas de remède, mais on peut atténuer les symptômes par des médicaments, voire une intervention chirurgicale.»

Différences entre un utérus normal et un utérus atteint d'endométriose, comparés côte à côte.
Endométriose vs utérus normal

Endométriose vs SOPK 

L’endométriose est souvent confondue avec le SOPK, soit le syndrome des ovaires polykystiques. Le SOPK est une condition liée aux ovaires qui produisent une quantité anormale d’androgène, l’hormone de la sexualité mâle. Les androgènes sont normalement présents chez la femme en petite quantité, mais le SOPK en fait apparaître davantage, créant des problèmes de santé. Le nom de la condition décrit les nombreux petits kystes qui se forment dans les ovaires. Certaines femmes vivant avec cette maladie développeront des kystes, tandis que d’autres femmes en développeront sans la maladie. 

L’endométriose et le syndrome des ovaires polykystiques causent tous deux des règles irrégulières, qui peuvent mener à des saignements abondants. Ils peuvent également des difficultés à tomber enceinte. 

Selon des experts médicaux, «l’endométriose et le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) touchent chacun jusqu’à 10% des femmes et affectent de façon significative la santé, la fertilité et la qualité de vie de celles qui en souffrent.»

Alors que l’endométriose est fréquemment confondue avec le SPOK, les symptômes de chaque condition peuvent être assez différents puisqu’elles impliquent des troubles hormonaux qui diffèrent. Puisque le SOPK est causé par un excès d’androgènes, ou hormones mâles, les femmes avec l’une de ces conditions peuvent expérimenter une pilosité excessive ou une perte de cheveux. Pour rendre le tout encore plus déconcertant, les deux conditions peuvent faire leur apparition au même moment. 

Adénomyose vs endométriose 

L’endométriose est également souvent confondue avec une autre condition douloureuse, l’adénomyose. Celle-ci se manifeste lorsque le tissu dans la muqueuse de votre utérus se développe à l’intérieur de votre muscle utérin. Bien qu’il s’agisse d’une condition bénigne, les symptômes peuvent être incapacitants. La condition rend les parois utérines plus épaisses et les élargisse, causant des règles douloureuses, abondantes et prolongées. Bien que différente de l’endométriose, les personnes vivant avec l’adénomyose peuvent aussi vivre avec ou développer de l’endométriose. 

L’adénomyose touche entre 11 et 13% de la population féminine et affecte généralement les femmes âgées entre 35 et 40 ans. 

Symptômes inhabituels de l’endométriose

Alors que le premier symptôme de l’endométriose a tendance à être la douleur extrême, les symptômes peuvent être inconsistants et vagues, se présentant différemment chez plusieurs femmes. Certaines ne ressentent aucun symptôme, ce qui rend les choses plus complexes et il devient difficile pour ce groupe d’obtenir un diagnostic. Un autre symptôme principal est l’infertilité.  

Les symptômes inhabituels de l’endométriose compliquent les choses pour les patients, puisque les symptômes rares passent généralement inaperçus. Parmi ceux-ci, on compte des selles anormales et/ou douloureuses, de la douleur à la poitrine, de la fatigue, des reflux gastriques, de la douleur lors des relations sexuelles ou au moment d’uriner. Puisque l’endométriose est de nature inflammatoire, elle peut également causer des complications gastro-intestinales modérées ou sérieuses, ce qui mène souvent à un faux diagnostic de syndrome du côlon irritable ou le SII. 

Une autre manifestation de la condition au cœur de l’importance de bien diagnostiquer et assurer un suivi: une étude récente révèle que les femmes avec un historique d’endométriose présentent un risque plus accru d’accident vasculaire cérébral. 

Il est important de connaître votre historique familial puisque plusieurs femmes se demandent souvent si l’endométriose est génétique. Des chercheurs de l’université d’Oxford ont également découvert que l’endométriose peut se manifester chez les mêmes membres d’une famille, donc des facteurs génétiques peuvent jouer un rôle chez certaines femmes, mais pas chez d’autres. 

Diagnostic et suivi

Les tests les plus communs effectués par les médecins pour diagnostiquer l’endométriose sont une échographie, un examen pelvien, une laparoscopie et une imagerie par résonance magnétique (IRM). 

Étant donné la complexité de cette condition, les symptômes variés et son habileté à imiter d’autres conditions gynécologiques, l’endométriose nécessite les soins spécialisés d’un centre gynécologique. Si une chirurgie s’avère être nécessaire comme traitement de l’endométriose, il est préférable qu’elle soit faite de façon sécuritaire et efficace, par un chirurgien obstétrique et gynécologique. 

Le centre privé gynécologique de VM Med et son équipe de spécialistes offrent la consultation et des traitements pour une variété de problèmes, dont l’endométriose. Il n’y a aucune question ou inquiétude exclue avec votre gynécologiste. 

Vous avez toujours des questions? Lisez davantage d’articles sur l’endométriose ou prenez rendez-vous pour une consultation avec nos experts en gynécologie.