Le syndrome des ovaires polykystiques, un calvaire pour plusieurs femmes

Le syndrome des ovaires polykystiques se caractérise par la production excessive d’hormones mâles. Photo: Pexels

(Julien Dury/ La Presse) — Acné, pilosité excessive, infertilité… Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) empoisonne la vie de nombreuses femmes. Après des années de recherche, on ne dispose toujours pas d’un traitement pour y répondre spécifiquement, bien qu’une étude récente donne un petit espoir d’y parvenir.

« Il n’y a actuellement que des possibilités limitées de traiter le SOPK », souligne cette étude menée par une équipe chinoise et publiée mi-juin dans la prestigieuse revue Science.

Ce travail donne enfin une piste prometteuse dans le traitement de ce syndrome, relativement peu médiatisé alors qu’il frappe environ une femme sur dix et les confronte à un éventail de symptômes souvent pénibles et angoissants.

Le SOPK se caractérise par la production excessive d’hormones mâles et la présence anormalement élevée de follicules – et non de kystes comme son nom le laisse entendre – sur les ovaires.

Concrètement, cela se traduit pour de nombreuses patientes par des problèmes d’acné, de chute de cheveux, de pilosité excessive… Le syndrome démultiplie aussi le risque d’infertilité – même s’il ne condamne pas à ne jamais avoir d’enfants – et favorise le diabète. (…)

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