Endométriose: des bactéries pourraient jouer un rôle majeur

 Selon les auteurs, celles-ci pourraient activer une voie de signal permettant de “réveiller” les cellules endométriales dormantes. Photo: Pexels

(Claire Pian/ Marie-Claire) — Selon une récente étude, l’infiltration de bactéries de type Fusobacterium dans l’endomètre pourrait être responsable du développement de l’endométriose. Un traitement antibiotique ralentirait sa progression.

Touchant près de 10 % des femmes dans le monde, l’endométriose et son origine restent peu connues par les scientifiques. Quand certains accusent les hormones, d’autres mettent en cause des facteurs environnementaux ou génétiques. Mais selon une étude japonaise, les coupables pourraient bien être des bactéries.

Au travers de leur recherche, parue le 14 juin 2023 dans la revue Science Translational Medicine, les chercheurs de l’Université de Nagoya suggèrent qu’une infection de l’endomètre à Fusobacterium pourrait faciliter le développement de l’endométriose.

“Nos données soutiennent un mécanisme de la pathogenèse de l’endométriose via une infection à Fusobacterium et suggèrent que léradication de ces bactéries pourrait être une approche pour traiter l’endométriose”, précisent les chercheurs. (…)